31 mai 2007
L'exageration du manque.
Ca fait longtemps que j'viens là. J'ai vu l'endroit ce métamorphoser petit à petit depuis deux ans. Moche. C'était devenu moche. Et par terre, c'était plat. Plat et terreux. Avant y'avait des graviers. Et j'pouvais m'assoire. Aujourd'hui, je passe mon chemin. J'vais plus loin, en marchant vite, comme si j'essayais de ne pas me souvenir. Faire la sourde et faire l'aveugle. Mais c'est comme si le sol me sautais aux yeux. Je me souviens toujours de quelque chose...
Mais ça ne me manque pas.
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